Les chiffres avancés par les statistiques quant à la pollution causée par les mégots de cigarettes font frémir. Les fumeurs peuvent agir, tout comme les autres personnes, dans le but de préserver la planète : il existe en effet des solutions très simples.
La pollution causée par les mégots de cigarette : ce qu’il faut retenir
Faisons un point sur ces chiffres alarmants. 25 tonnes. 14 ans. Deuxième cause de pollution. C’est ce que l’on peut voir mais à quoi cela correspond ?
25 tonnes, c’est la quantité de mégots qui sont jetés tous les ans, sur les sols en France. Quand on parle de sols, cela représente les trottoirs, dans les caniveaux, dans la nature, dans les forêts, dans les cours d’eau.
14 ans correspondent au nombre d’années qui sont nécessaires pour qu’un mégot se délite. Pendant ce temps, les substances toxiques entrent dans les sols, dans les mers et les océans. Après le plastique, les mégots sont la deuxième cause de pollution, concernant ces derniers.
Cela constitue donc une catastrophe écologique. Mais pourquoi les fumeurs jettent ainsi leurs mégots ? Tout simplement parce qu’il n’existe pas assez de cendriers, mais aussi que ceux qui sont en place ne permettent pas aux mégots d’être recyclés. En effet, tels qu’on les connait, le contenu des cendriers est mis dans des ordures ménagères et ne fait l’objet d’aucun tri et recyclage ; ce qui est un vrai problème.
Il existe des solutions que peuvent mettre en place les collectivités, les entreprises et autres structures publiques. Des entreprises de recyclage ont vu le jour pour de nombreux produits et cela existe également pour les mégots.
Certaines permettent de livrer des abris pour fumeurs, d’autres ces fameux cendriers de collecte dont les sacs pleins sont récupérés par des camions pour faire l’objet d’un recyclage.
Il est possible d’agir même quand on est fumeur : le recyclage de mégots
Tout le monde est concerné car comme il y a plusieurs millions de français qui fument de façon régulière, voire quotidienne, tout le monde est, ou connait une personne qui fume des cigarettes.
Quand on est sensibilisé (grâce à des kits par ailleurs disponibles auprès de ces mêmes structures), il est plus facile de chercher les cendriers de collecte, afin de changer ses habitudes et ne plus être obligé, faute de produit, de jeter ses restes de cigarettes.
Quand les sacs sont pleins, un camion vient donc les récupérer pour les emporter jusqu’à un centre de recyclage. C’est là où le processus devient intéressant.
Si l’on demandait à une personne les images qu’elle associe à un mégot de cigarette, il est certain qu’elle pourrait avancer l’idée de la maladie, voire de la mort, des odeurs tenaces sur les vêtements, des feux de forêt, des accidents domestiques etc…
Mais pourrait-elle dire qu’avec des mégots de cigarettes, il est possible de ne plus avoir froid ? Et pourtant, c’est la découverte qui a été faite en examinant l’acétate de cellulose que l’on trouve sur chaque mégot.
Entre les manteaux dans lesquels il est utilisé pour en faire les garnitures et les rouleaux ou les dalles d’isolation pour les maisons, appartements et entreprises, il y a beaucoup à faire, ce dont se félicitent les secteurs du bâtiment et du textile. Il est évident que ce nouveau matériau va conduire à l’embauche de personnes. Cela tombe bien, beaucoup de français sont à la recherche d’emplois dits verts.
Le papier du filtre est bien entendu recyclé comme il l’est maintenant depuis des années et le tabac qui subsiste sous la forme de brins retourne à la nature, par le biais d’un compostage…